=> Nouveau Nakiada (6eme generation)

Ceci est un court texte que j'ai écrit, ça fait longtemps. Si ce n'était pas de l'an dernier, c'est de cet été. Humph, c'est sûrement plus de cette année, en fait...

Dans tous les cas, ça date un peu ! :D 

Vous avez probablement remarqué que la grande partie du texte est écrit en itallique et qu'il est adressé à la deuxième personne du singulier. En fait, ça s'adresse à Kosuke. Narumi s'adresse à Kosuke. C'était une idée d'histoire dans laquelle ils étaient demi-frère et soeur, dans un autre monde que celui de Nakiada 5ème génération (mon Dieu! y'a tellement d'univers). 

C'est peut-être un peu difficile à vous mettre dans le contexte au début, alors je vais vous situer un peu:

Narumi se réveille chaque nuit, en fesant le même rêve. Celui du jour où son demi-frère Kosuke s'est suicidé. Elle y relate les faits (très brièvement), comme si c'était une lettre.

En tout cas, merci d'avoir lu mon texte ! --|UoU|-- 

-Non... Non!

Je me réveillais en sueur, haletante. Ce rêve... toujours le même. Il n'arrêtait pas de me hanter depuis sa mort, il y aura bientôt 10 ans. Les images de ces jours gris refont aussitôt surface dans ma mémoire, ces mauvais souvenirs que je voulais tânt effacer...

***

Ce jour-là, je me rappelais bien, il fesait un froid horrible. L'hiver était déjà à nos portes, mais jamais elle n'avait été aussi glaciale et mordante que cette année. C'était comme si la terre tout entière te voulait encore parmi nous, comme si elle essayait de t'empêcher de partir.  Et pourtant, tu es parti, silencieusement, sans un mot.

Avant que tu ne sortes de la maison, je t'ai donné une écharpe que j'avais tricoté, même si je sais qu'en décembre, tu n'avais pas l'habitude  d'en porter. Il t'arrivait même de sortir dehors pieds nus, vêtu d'un simple jean et d'un T-shirt, lorsque les flocons de neige tombaient à flot du ciel. 

Dans mes souvenirs, je te vois encore, riant à gorge déployée, comme si rien au monde n'équivalait cette beauté hivernale. Être debout au milieu d'une tempête et capable de sourire malgré tout, c'est une bénédiction divine que le ciel t'avais fait.

Mais ce jour-là, infidèle à tes habitudes, tu avais accepté mon offre. Et plus étrange encore, tu m'a pris dans tes bras, chose que tu n'as jamais fait auparavant.  

- Tu as une longue vie qui t'attends, Narumi. Un bel avenir. Je ne serais pas toujours là pour te guider.

Je ne comprenais pas le sens de tes paroles, mais j'ai tout de même hocher la tête. Je sentais que je devais le faire.

- Tu es grande maintenant, tu seras capable de retrouver ton chemin toute seule.

- Oui, ai-je simplement dit.

Terminant ta phrase, tu t'es dégagé. Tu as ensuite saisi la poignée de la porte et la tourna. 

- Au revoir...

La porte se referma derrière toi sans bruit. De la fenêtre du salon, je regardais ta vieille voiture crachoter de la fumée dans un grand bruit de moteur. Et tu partis.

Pour toujours.